*Tons rouges :
-Rouge : léndété
-Ecarlate : louwé, mabêndjê (mûr)
-Roux, rousse : éndondo (appliqué uniquement aux humains) ; zombé (antilope rousse), ngwéya (sanglier/potamochère) pour désigner les choses et certaines femmes à la peau dorée.
*Jaune : zohlolo
*Jaune pâle, jaunâtre : zôndjî (la bile)
*Bleu : bouhloulou
*Tons sombres :
-Noir : nanga-nanga
-Obscur, sinistre, triste : ngouh-zouzou
-Ténébreux, ombrageux : mélôtô (époundu ya mélôtô : une nuit ténébreuse)
-Noiraud : mbîli (carbone, charbon), épilitchi (silure aveugle des profondeurs des marres)
-Noirceur : mayinda, kounga (roseau vert-nuit)
*Tons blancs
-Blanc, net : poungh
-Clair : kwalâlâ (sans nuage, sans rature)
-Immaculé : ntchêndjê (héron garde-bœuf, « oiseau de Noël » en Afrique Centrale) . Ntchêndje désigne également l’homme entièrement brûlé au troisième degré (le fameux « cochon gratté »)
-Eclatant, blond: mbouma (albinos)
-Brun : ntânyî, botânyî (peau mate)
*Tons orangés et dorés :
-âmbémbé (allusion au clitocybe de l’olivier, voire champignons des genres pézize orangée et chanterelle )
-bwéyî (miel).
*Vert :-léndê (la mousse). Ainsi, le groupe de mots « les yeux verts » se dirait: mînhong léndê.
*A pois :-nkángâ (la pintade). Une chemise à pois: ngoh mwa nkanga.
*Rayé, à rayures, zébrures :
-mélêzi ou mélêzi-mélêzi
*Arc-en-ciel:
-ngoubou
Arthur BENGA NDJEME : PARIS, le 10 Juillet de l’An 10, 15h 34.
Commentaires
Bonsoir Lénine,
On peut, en effet, dire:
-bouzouhzou, au sens de clair-obscur et d'imparfaite luminosité; et
-ngouzouhzou, pour caractériser la mine triste, osbcure ou affreuse; d'une personne négligée par exemple.
Merci pour ta leçon de philologie Kota.
bonjour cher papa !
Dis-moi,
on dit ngouh-zouzou ou bouh-zouzou ? pour exprimer ce qui est obscur.