-o’gnángáka :
1-défier , inviter au combat
2-téter, sucer
3-vider, assécher, déshydrater.
D'où le nom commun gnangah et son pluriel bagnanga: les filaires (parasites de l'homme et des bêtes).
[Pour une vue globale du VERBE KOTA, voir: http://africanostra.vefblog.net/LA_GRAMMAIRE_KOTA]
1. EDZIMA le 21-09-2010 à 18:36:37
Bonsoir cher neveu,
Gnanga signifie aussi une variante ou une espèce d'ananas. EN langue ikota, il y a deux espèces d'ananas: "gnanga" et "mbatoua". Cette dernière espèce est plus prisée que la précédente.
Avec mes encouragements,
Martin Edzima Bouèni
2. kulturanostra le 21-09-2010 à 19:29:40
En effet, bien cher Oncle;
ce nom de "gnanga" attribué à cette variété (plutôt sauvage) d'ananas poussant généralement aux bords des ruisseaux et des rivières, est certainement lié à son aspect filiforme (comme le parasite de genre filaire) et/ ou au fait qu'on peut le sucer (o' gnangaka) sans grand soin en le rompant à la main ou sur un tronc d'arbre.
Avec mes remerciements pour ta précieuse contribution à ces éléments de grammaire ikota.
***émba ya ngágna (contractée : émba’ngágna) :
-littéralement : « la chose qui fait mal ou fait souffrir» ; la maladie, l’affection, l’infection
**o’ bédjimáka:
-tomber malade, souffrir, être atteint par un agent pathogène
**o’ pongáka:
-être malade;
*o’bèlètchê :
-être mal, mal en point, faire la maladie
[pour une vue globale du VERBE KOTA: http://africanostra.vefblog.net/LA_GRAMMAIRE_KOTA]
***
ndjími :
-la cécité, la myopie
bobótchî :
-la folie, la démence
kalah :
-la syphilis
massazah :
-littéralement : « la pisse, l’urine » en langage soutenu ; familier : mígnê; littérairement : la chaude-pisse, la gonorhée
lóngoh :
-xérophtalmie
ngomba :
-littéralement : « le porc-épic » ; précisément : la goutte
koho :
-littéralement : le perroquet ; circonstanciellement : l’otite (maladie caractérisée par l’humeur débordant des oreilles)
koulou :
-littérairement : « la tortue » ; littérairement : les hémorroïdes ; se dit aussi : mopitwa ((occlusion du rectum, incontinence anale due au relâchement du sphincter).
mongoutouh :
-la rougeole
massôôdjah :
-la varicelle
ébákwa :
-la tuberculose
mwangoh :
-l’hydrocèle
métchandjî :
-la galle
malábah :
-la dysenterie
mp’óngah :
-le choléra
ékola-síkî :
-les mycoses, les champignons ; pluriel : békolasikî
mabongoh :
-la teigne ; se dit souvent au pluriel, mais son singulier existe (ibongoh), quand il s’agit d’un seul « rocher ».
nkombwambou :
-la verrue ; pluriel : ménkombwambou
n’djákah :
-la trypanosomiase, maladie du sommeil
opéétché :
-l’occlusion intestinale, la hernie
méhombî :
-les vers, la parasitose
épíma :
-l’abcès ; sans l’accent tonique sur le i, il se confondrait avec le mur (épima) ; en plus petit, on l’appelle djôlô : le plus petit des abcès ; logé notamment, sous l’aisselle, dans le nez et au coin de l’œil.
ngoumah :
-le fibrome
manguèkê :
-les oreillons
mambwangah :
-l’aphte, la gingivite
ndoungwa, mboomboh :
-la carie
(à suivre)
Kwangah:
le Trône
illustration:
(Reliquaire Kota sur son Trône)
5fê :
- le poisson ; pluriel : bafê
mbèlê :
-sardine de mer ; plur.: bambèlê
mbaï :
-la sardine d’eau douce; plur.: bambayîî
m’poussie:
-le silure; plur.: mémpoussîî
issomé:
-le maxi-silure, "la baleine d’eau douce"; pluriel: massomé
épètê :
-le tilapia; pluriel: bépètê
éboundouh:
-la carpe; pluriel: béboundouh
mwèlinga:
-l'anguille; pluriel: myèlinga
zaï:
- sorte d'espadon d'eau douce; surtout le type appelé m'pômbî (zaï au long museau). Pluriel: bazayî
mwèndjê:
- le brochet; pluriel: myèndjê
éyèmbê:
-le mâchoiron; pluriel: béyèmbê
(à suivre)
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